Le monde littéraire vient d’enregistrer encore un ouvrage. Il s’agit de l’ouvrage « 10 janvier et après : Le Vodun dans un monde en mutation ». Cet essai est une compilation de dix (10) auteurs dont les travaux ont été conduits par Coovi Raymond Assogba, enseignant chercheur en sociologie-boologie, maître de conférences des universités du Cames.
« 10 janvier et après : Le Vodun dans un monde en mutation », voilà donc l’ouvrage que Coovi Raymond Assogba, enseignant chercheur en sociologie-boologie, maître de conférences des universités du Cames de commun en accord avec d’autres auteurs composés aussi bien des étudiants et d’un artisan vient de mettre sur le marché. En effet, instaurée en 1992 par l’ancien chef de l’Etat, Nicéphore Soglo et encadrée par un décret en 1997 par le feu président Mathieu Kérékou, la fête du vodùn est célébrée au Bénin depuis plus d’une vingtaine d’années. Certes, plusieurs acquis sont à l’actif de cette célébration des religions traditionnelles. Nous pouvons noter entre autres la dynamique organisationnelle soufflée à l’interne des acteurs du « jᴐwamᴐ » par le pouvoir étatique. Cependant, la communauté universitaire au Bénin n’a jusque-là mené une assise scientifique sur le symbolisme d’une telle célébration ni les retombées et les perspectives qui en découlent. Face à ce vide à la limite fatale aux dires du Dr Aimé Senon, la coordination des enseignants et apprenants de l’Unité d’Enseignement de Boologie inscrite au Département de Sociologie-Anthropologie de l’Université d’Abomey-Calavi, et sous la coupole du Docteur Coovi Raymond Assogba, responsable académique de ladite unité a initié et mis en place un cadre de réflexion pluridisciplinaire intitulé ‘’10 janvier : et après ? ‘’. Cela fut pour inviter les différents acteurs sociaux à dépasser l’aspect festif pour se concentrer davantage sur la contribution du Vodùn. Il s’agit selon lui, de puiser dans la source inépuisable du « Jᴐwamᴐ », à la lumière de la science, les valeurs matricielles à la construction d’un Bénin digne, prospère et vitalisant. Pour le professeur, cet ouvrage montre en quelque sorte le courage et la noblesse qu’il y a eu de descendre de l’étage de la science cartésienne pour rencontrer ce que vivent les populations qui utilisent le vodun mais qui ne l’exploitent plus mais des crises. Mais d’autres utilisent le vodun aux dires de l’enseignant chercheur Coovi Raymond Assogba pour régler leurs problèmes. En effet, après avoir suivi les fêtes du 10 janvier chaque année, Coovi Raymond Assogba s’est dit que ce n’est pas pour voir, manger et accueillir les touristes que le 10 janvier a été instauré. Pour vérifier cela, il a associé les étudiants pour accueillir ceux qui ne sont pas des universitaires et qui vivent avec le vodun. « Et là j’ai appris quelque chose, c’est que nous utilisons ce qu’on appelle la pensée cartésienne la manière de lire dans les cartes. Pour lui, on ne peut pas utiliser la pensée Cartésienne pour parler de vodun. Il faut, a-t-il dit, utiliser la raison du fâ. Pour prouver cela, il a fait allusion aux’’ Hounon et Bokonon’’qui utilisent une manière de penser. Et cette pensée que l’enseignant chercheur des universités du Cames appelle celle de vodun. « Quand j’ai utilisé ces groupes de mots je ne me suis plus retrouvé dans cette université avec la manière dont l’occident règle les problèmes. », a dit Coovi Raymond Assogba. Pour lui, il faut inventer si l’on veut vraiment former la jeunesse par rapport à la Boologie. Pour le représentant du recteur Moufoutaou Adjerran, enseignant à l’Uac qui est d’ailleurs le présentateur de l’ouvrage a souligné que ledit document intitulé « 10 Janvier et après le vodun dans un monde en mutation, comporte dix (10) contributions qui plongent dans les entrailles du Vodun. Pour le chef du département de Sociologie-Anthropologie, Chabi Imourou Azizou, l’enseignant chercheur des universités du Cames Coovi Raymond Assogba a fait un travail énorme. Au nom des collègues de notre département, je voudrais adresser mes chaleureuses félicitations au docteur Coovi Raymond pour dire combien de fois le département est fier de lui’, a dit Chabi Imourou Azizou. Il a saisi l’occasion pour informer le public de la publication de deux autres ouvrages.
Boniface Kabla
