Au dernier Conseil des ministres, le gouvernement du président Patrice Talon s’est préoccupé de l’accès des  populations au microcrédit Alafia. Des conditions d’octroi ont été améliorées.

Le Gouvernement a revu les conditions de rémunération des services fournis par les opérateurs mobiles ainsi que les incitations accordées aux Systèmes financiers décentralisés (Sfd). En effet, le produit de microcrédit Alafia officiellement mis en service le 27 octobre 2020, a suscité beaucoup d’engouement chez les populations. En début de semaine a connu un réel succès inégal auprès des bénéficiaires dans les zones où il est déjà implémenté.C’est dans le but d’impacter plus de bénéficiaires et maintenir la motivation au niveau des parties prenantes, que le gouvernement a entrepris de nouvelles mesures incitatives.  Ainsi, les négociations opérateurs ont permis de retenir plusieurs points, dont le reversement intégral des frais de retrait payés par l’Etat au titre des frais de retrait du microcrédit, aux réseaux de fourniture du service mobile money, la prise en charge intégrale par l’Etat des frais de retrait que les opérateurs versent habituellement à leurs réseaux, le maintien de la commission de transfert de compte à compte quel que soit le nombre de remboursements, le paiement des frais de gestion des comptes marchands fixés à 0,2%, applicables aux nouvelles ressources injectées dans le système. En outre, vu ce succès affiché par ce programme, les Sfd partenaires ont demandé le renforcement de leur personnel et l’assurance de déplacement  dans chaque localité. Pour assouvir ces besoins, il a été conclu de procéder à la révision du mécanisme de calcul de la bonification afin de permettre à toutes les institutions de percevoir un revenu complémentaire et d’atténuer leurs charges opérationnelles.Et « le calcul de cette bonification portera désormais sur les crédits unitaires remboursés à 100% en lieu et place de l’ensemble des lignes de crédit ». Avec ces nouvelles améliorations, le président Patrice Talon et son gouvernement donnent un grand pouce à ce programme pour son entière réussite. C’est une démarche salutaire qui comble aussi les attentes des femmes béninoises qui rêvent de relancer leurs activités génératrices de revenus-

J-M H.