Les cantines scolaires ont véritablement démarré le lundi 28 septembre 2020, le premier jour de la reprise des classes pour le compte de l’année scolaire 2020-2021. Le constat a été fait par une équipe de la représentation nationale du Programme alimentaire mondial (Pam), à sa tête le Représentant résident Guy Adoua dans trois écoles des communes d’Allada, de Zè et d’Abomey-Calavi. Occasion, c’était donné pour la délégation d’inviter tous les acteurs, en l’occurrence les communautés à plus d’innovations pour que le programme soit durable et à redoubler d’efforts pour que le programme s’améliore de mieux en mieux pour le bien du pays.
Pendant l’année scolaire 2020-2021, à l’instar des trois dernières années scolaires, les repas chauds seront régulièrement servis aux apprenants des écoles bénéficiaires des cantines scolaires. Des dispositions ont été prises par le Gouvernement et le Programme alimentaire mondial (Pam) qui mettent en œuvre depuis 2017, le Programme national de l’alimentation scolaire intégré (Pnasi). Pour donner la preuve de leur engagement, le gouvernement et le Pam ont mis tout en œuvre pour que les enfants soient servis au repas chaud à midi, le premier jour de la reprise des classes pour le compte de l’année scolaire 2020-2021. Pour s’assurer de l’effectivité du démarrage des cantines scolaires avec la reprise des classes, le Représentant résident du Programme alimentaire mondial (Pam) Guy Adoua et quelques membres de son équipe ont effectué, le lundi, premier jour des classes, une descente dans trois écoles des communes d’Allada, de Zè et d’Abomey-Calavi dans le département de l’Atlantique. A l’Ecole primaire publique Dodji-Hô dans l’arrondissement de Sékou où la première étape de ce périple, a été effectuée, le Représentant résident Guy Adoua et sa suite ont visité la cuisine où s’affairent les dames pour la cuisson du repas de midi, le lieu de stockage des denrées alimentaires et les enfants dans les salles de classes. Après un bref échange avec les apprenants en classe, la délégation s’est entretenue avec les acteurs de la cantine de l’école. « Pour moi, c’est un devoir pour Pam de s’assurer que les cantines ont bien démarré avec la rentrée. Je saisis cette occasion pour voir l’engagement de chaque communauté à améliorer davantage ce programme alimentaire », a lâché Adoua à cette rencontre. Des témoignages faits par les parents d’élèves, la cantine scolaire a ouvert le boulevard du développement de l’Epp Dodji-Hô et du village Vèhoui. Elle est venue soulager les peines des parents. La cantine scolaire donne aux enfants, la chance, de manger à midi des repas de qualité et de se reposer à l’école les midis. « Nous saluons le travail qui est fait par le gouvernement et le Pam pour que nos enfants mangent tous les jours de classe à midi », a reconnu le Chef d’Arrondissement de Sékou Léon Aganon qui a appelé la communauté à accompagner toutes les bonnes initiatives qui viennent vers elle.
Les communautés invitées à maintenir le cap..
A l’Epp Goulo Sodji dans la commune de Zè, deuxième étape de la tournée, l’équipe du Pam a été reçue par le maire Amadé Moussa et le comité de gestion des cantines de l’école. Dans cette école, le Représentant résident du Pam Guy Adoua a apprécié le travail qui est fait par les acteurs pour que les enfants mangent à midi. Aussi a-t-il exhorté l’école à maintenir le cap pour qu’en son temps leurs expériences soient servies de leçon, à d’autres. Dans quelques mois, l’Epp Fanto dans la commune d’Abomey-Calavi, la dernière étape du périple, va accueillir un réfectoire, une cuisine et un magasin. Don d’une entreprise Btp, ce bâtiment vient renforcer les actions du programme alimentaire dans cette école. Une fois dans l’école, la délégation du Pam a visité ce chantier et a salué cette bonne volonté qui doit inspirer d’autres. Dans son point à la fin de la tournée, M. Guy Adoua s’est dit satisfait de la promptitude des acteurs dans les trois écoles visitées. Il a félicité les différents comités de gestion pour que le repas soit prêt le premier jour de la rentrée. « La cantine scolaire, c’est l’affaire de tous. La plus importante pour le bon fonctionnement des cantines, c’est l’implication de la communauté. Je demande à tous les acteurs de redoubler d’efforts pour que le programme s’améliore de plus en plus pour le bien des enfants et de la population béninoise », lance M. Adoua aux acteurs.
Victorin Fassinou



