L’initiative gouvernementale des cantines scolaires est fortement soutenue dans le village de Kouandata. A l’Ecole primaire publique de ce village, la communauté ne se fait pas marchander son soutien au programme. De nombreuses initiatives sont prises par la population pour garantir un repas chaud tous les midis aux écoliers. Au mois de novembre, cette école se retrouve avec une importance quantité de vivres tels que : le maïs, le Soja, le piment, le gombo, les légumes.
L’Ecole primaire publique Kouandata dans la commune de Natitingou n’a besoin d’aucune aide en matière de vivres pour faire fonctionner sa cantine scolaire toute l’année scolaire 2020-2021. Cette école dispose en grande quantité de vivres tels que le Soja, le piment, le gombo, les légumes et le maïs. Les communautés de ce village ensemble comme un seul homme ont fait, pour cette école, un grand champ de diverses cultures. L’objectif pour ces parents d’élèves est d’accompagner efficacement, l’initiative gouvernementale des cantines scolaires et de la rendre pérenne pour le bien du village. Le jeudi dernier, une équipe du programme alimentaire mondial (Pam) a fait une descente dans cette école. Cette descente s’inscrit dans l’agenda du programme d’aller constater la gestion des cantines scolaires dans les écoles. Dans cet établissement, 267 élèves du CI au Cm2 bénéficient tous les jours d’un repas chaud. Le Directeur de l’Epp Kouandata, N’kouéi Guillaume Nate, dans un élan fraternel, a réussi à faire adhérer la communauté pour la pérennisation de la cantine scolaire de cette école. Une vaste étendue de champ de maïs, du piment, du gombo, du légume, du gluant, du Soja que dispose actuellement l’Epp Kouandata, est l’un des fruits de l’engagement de cette communauté. En plus de ce champ essentiellement cultivé par les parents d’élève de commun accord avec l’administration de l’école pour soutenir la cantine, l’apport financier de la communauté est également de mise. Chaque parent donne 2000f pour toute l’année. Les 2000f sont payables sur plusieurs tranches selon la capacité du parent. Cette cotisation entre comme il le faut pour le mieux-être des écoliers de cette localité du Bénin.
Apporter de la protéine aux enfants
La particularité de l’Epp Kouandata, la communauté a misé sur une grande production de Soja. D’après les explications données par le Directeur de l’école, l’une des rasions est que cette céréale est très bénéfique pour les enfants et pour leur croissance. « …le Fromage de Soja, le jeudi dernier on en avait préparé pour tous les enfants. Donc comme ça, quand on tape une quantité, on donne aux bonnes dames, elles nous font le fromage, et on prépare pour tout le monde », explique le Directeur N’kouéi Guillaume Nate. A ses dires, le Soja qui est là actuellement est une grosse production qui peut aller à 200Kg et c’est seulement destiné pour la consommation. «…nous étions au Bénin les premiers producteurs du Soja. Je veux au moins montrer aux parents ce que j’ai appris et j’ai gardé. Aussi pour faire bénéficier les enfants du milieu et également accompagner Pam puisqu’on demande l’aide des parents. ». Pour lui, les bienfaits du Soja sont énormes sur la santé des enfants. « Le Soja fait le Fromage et le fromage rentre dans l’alimentation de l’homme et surtout la croissance et l’entretien des plus âgés mais chez les enfants. C’est un aliment de croissance pour l’enfant. Donc on peut faire, le lait, le gâteau, le fromage, la bouillie, on peut même faire la pâte du Soja », soutient-il. A l’en croire, pour faire la pâte, il suffit de prendre trois mesures de maïs par exemple, une mesure de Soja qu’on fait moudre et la pâte est très bonne. Même seul avec le sel et le piment, tu peux déjà manger. La sauce du soja également est très nourrissante. Selon lui, même au niveau des centres sociaux, des Ong, on conseille aux bonnes dames de faire la bouillie du Soja aux enfants. Pour l’heure à l’Epp Kouandata, c’est le fromage, la sauce et la moutarde qui est fait aux enfants. Les parents, contents de l’arrivée de la cantine scolaire, disent faire de leurs mieux pour que plus jamais ne disparaît de l’habitude des enfants le repas chaud journalier.
Junior Fatongninougbo


