Le Bureau pays  du Bénin du Programme Alimentaire Mondial (Pam) s’active déjà pour que  les cantines scolaires démarrent le premier jour de la rentrée scolaire 2021-2022.  A cet effet, il a organisé, le  mardi 27 avril 2021, une rencontre avec les potentiels fournisseurs et producteurs locaux de vivres venus des départements du Mono/Couffo et du Zou/Collines. Dans la salle de conférence de l’Agence territoriale de développement agricole du Zou-Couffo (Pôle 5) à Bohicon, l’occasion était donnée au représentant résident du Pam, Guy Adoua et son équipe d’expliquer comment un producteur peut devenir un fournisseur agréé de vivres pour le Programme alimentaire mondial et comment se passent les procédures d’achat des vivres par le  Pam pour offrir une alimentation saine aux enfants.

Faire manger les produits locaux aux enfants dans le cadre de la mise en œuvre du Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré (Pnasi), initiative du Gouvernement du Bénin, et faire profiter également le Programme aux producteurs et fournisseurs locaux, tiennent à cœur au Bureau pays  du Bénin du Programme Alimentaire Mondial (Pam). Cet engagement, il l’a encore prouvé à travers la rencontre qu’il a organisé le mardi dernier à l’intention des potentiels fournisseurs et producteurs locaux de vivres  des départements du Mono/Couffo et du Zou/Collines.En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré, il a été retenu l’option de recourir à la production locale pour nourrir les enfants à l’école.Une stratégie qui participe  à  faire également  profiter le Programme aux parents grâce aux revenus issus de la vente de leurs produits. Cette séance vise à préparer l’année scolaire 2021-2022, et à permettre aux cantines scolaires de démarrer  le premier jour de la rentrée scolaire. Au cours de celle-ci, l’équipe du Pam a expliqué aux participants les différentes étapes du processus d’achat des vivres au Pam. Elle a informé les fournisseurs sur le contenu du dossier à fournir pour les appels d’offres d’achats de vivres au Pam et de passer en revue le questionnaire d’identification des fournisseurs. La rencontre a également permis de familiariser les fournisseurs avec la plateforme d’achat E-tend du Pam et de faire savoir les  opportunités de marché qu’offre le programme des cantines scolaires. Aujourd’hui, ces participants  savent que pour être  un fournisseur agréé de vivres pour le Programme alimentaire mondial, il faut répondre à certaines exigences. Il s’agit d’être capable de fournir des vivres de qualité, en quantité et dans un délai exigé par le Pam. Saluant cette démarche du Pam, le Directeur général du Pôle 5 (Zou-Couffo) Didier Agonyissa est revenu sur le processus qui a conduit à l’identification de la liste de des fournisseurs, présents à la  rencontre. A ses dires, cette option de recourir à la production locale participe également à la promotion des filières, mission principale de l’Atda.

Stimuler la production agricole mais aussi l’économie locale

« Le Pam a des standards à respecter. Il y a des règles et procédures. Les  fournisseurs aussi ont leurs façons de faire. Il  faut qu’on essaye de s’accorder sur la façon de collaborer pour le bien de nos enfants dans les écoles…Cette rencontre  est pour pouvoir discuter avec les potentiels fournisseurs et étudier les possibilités de développer des partenariats avec eux de façon à ce qu’ils produisent pour alimenter le programme des cantines scolaires » a laissé entendre le  Représentant Résident du Pam au Bénin, Guy Adoua  qui a réaffirmé la volonté du Pam de voir le programme des cantines scolaires être  un réel programme intégré. « Chaque année le Pam a une demande en vivres pour nourrir les enfants à l’école. L’engagement de l’agence est d’acquérir le maximum des vivres chez les producteurs locaux. Une approche qui vise à stimuler la production agricole mais aussi l’économie locale en offrant aux petits producteurs un marché potentiel. Je puis vous dire que le maïs consommé aujourd’hui dans les écoles par les enfants est produit localement. Au début, il y a eu certainement des difficultés avec ces producteurs mais avec le temps on a fini par trouver un moyen de renforcer leurs capacités. C’est aussi notre devoir de renforcer leurs capacités, de les amener à être compétitif », a-t-il ajouté. Satisfait de la rencontre, le Directeur général du Pôle 5 (Zou-Couffo) Didier Agonyissa , a pour finir, rassuré que les producteurs qui sont des fournisseurs potentiels du Pam vont continuer de bénéficier de l’accompagnement nécessaire en matière de facilitation et de conseils agricoles afin de répondre aux attentes de productivité mais aussi de la qualité du produit.

Junior Fatongninougbo

Guy Adoua a réaffirmé la volonté du Pam de voir le programme des cantines scolaires être un réel programme intégré
Les participants à cette rencontre des potentiels fournisseurs et producteurs locaux de vivres venus du Mono/Couffo et du Zou/Collines