Assurer une éducation parfaite à la jeunesse, gage d’un futur glorieux pour la nation béninoise, c’est le vœu du gouvernement qui veut compter sur des citoyens capables d’assumer le rôle qui leur sera confié. Les aspirants à la fonction du métier d’enseignant, résidant dans le département du Couffo, ont compéti au test de sélection organisé par la Direction des Examens et Concours aux ceg1 Aplahoué pour la maternelle et le primaire et ceg1 Azové pour le secondaire. L’évaluation a eu lieu le samedi 13 juin 2020 en présence du préfet Christophe Mègbédji et les deux directeurs départementaux en charge de l’éducation primaire et secondaire: Frédéric Hounkanrin et Jean Houngbelagnon.

L’éducation étant la fondation de tous les corps de métier, il faut donc que l’enseignant ait la capacité, les qualités requises et la volonté manifeste. À cet effet, le gouvernement du Bénin, s’est engagé à mettre à la disposition des apprenants, des enseignants dignes. Ainsi, à cette seconde phase de test de sélection, plusieurs aspirants ont compéti afin d’être aptes à participer aux concours de recrutement du gouvernement ou des écoles et collèges privés. Après avoir reçu les strictes recommandations de chef centre, les surveillants, vêtus de cache-nez et distancés d’un mètre au moins pour le respect des mesures barrières du covid-19, se sont rendus dans les salles de classes où les attendent les candidats respectant eux aussi lesdites mesures barrières pour protéger les autres et se protéger. A huit heures pile au ceg1 Aplahoué, la première épreuve de culture générale a été lancée par le préfet Christophe Mègbédji accompagné de Frédéric Hounkanrin, directeur départemental des enseignements maternel et primaire et Jean Houngbelagnon, directeur départemental de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle. L’événement n’étant marqué par aucun incident, c’est donc une réussite pour Raymond Ogounlola et Démahou Fiogbé, respectivement chefs centre des ceg1 Aplahoué et Azové d’autant plus que tout s’est bien passé et que les candidats ont surtout respecté les principes en vigueur contre le coronavirus. Aux dires de l’autorité préfectorale, les aspirants ont accepté l’opportunité que leur a offerte le gouvernement. Puisqu’il n’y a nulle part dans un marché ou un étalage où on peut acquérir des expériences, alors, ceux-ci ont voulu s’inscrire dans la logique des gens qui ont mis la main à la pâte en allant sur le terrain, a-t-il ajouté. Aussi, a-t-il remercié le gouvernement du président Patrice Talon qui a voulu donner progressivement de l’emploi à la couche juvénile afin de combattre l’oisiveté et la pauvreté.

Alphonse Koï, (Coll. Couffo)