L’Assemblée nationale avec l’appui du Programme des Nation-Unies (Pnud) a organisé du mardi 20 au jeudi 22 septembre 2022 des Consultations publiques sur l’extrémisme violent dans les Communes de Banikoara, Karimama, Kandi, Malanville. C’est par le truchement du Projet d’Appui au Renforcement du Dialogue Communautaire et à la Résilience des populations vulnérables face à l’Extrémisme Violent et le Terrorisme (Pardcorp).
Gilles G. GNIMADI
L’objectif de cette activité est de permettre aux représentants du Gouvernement, du Parlement et de la Société Civile d’échanger avec les populations, les jeunes et les femmes en particulier, sur la question de l’extrémisme violent et du terrorisme pour mieux comprendre leurs attentes. De façon spécifique, les travaux vont permettre aux parlementaires de mieux connaître les réalités que vivent les populations par rapport à l’extrémisme violent et le terrorisme ou tous autres comportements qui peuvent y conduire ; recueillir un faisceau d’informations auprès des populations sur le phénomène d’extrémisme violent et du terrorisme pour une législation et un contrôle d’action gouvernementale appropriés sur la thématique. A l’ouverture des séances, le préfet du département de l’Alibori, Bello A. M. Ky-Samah a remercié les membres de la délégation parlementaire pour avoir fait le déplacement pour venir les rencontrer dans leur département. Pour lui, les honorables députés sont dans ce département pour les aider à mieux vivre ensemble surtout au niveau des communes de Malanville, Kandi, Karimama et Banikoara. « l’Assemblé nationale en dehors de leurs multiples activités ont également le rôle de vivre avec vous, de vivre avec les populations les réalités que vous vivez afin de remonter les informations que nous recevons par rapport aux décisions éventuelles qui peuvent être prises» a rassuré le Chef de la délégation parlementaire, He Benoît Dègla avant d’ajouter qu’ils ne sont pas venus pour «vous délivrer un cours magistral sur ce phénomène puisque vous le vivez dans votre propre chair au quotidien. C’est le lieu de dire que le gouvernement du Président Patrice Talon depuis 2019 que les attaques ont commencé par se ressentir, dans une partie de notre territoire, prend à bras le corps ce problème pour que nos forces de défense et de sécurité soient mieux aguerries, et aussi que ces forces de défense et de sécurité et vous puissiez vivre de bons moments de collaboration de compréhension et de complicité vis-à-vis des hors la loi. Le gouvernement fait des sacrifices nécessaires dans l’équipement, la dotation en matériel et la sécurisation toute entière de notre territoire. Et comme vous le savez, nous avons au-dessus de notre pays des zones, des pays qui sont frontaliers à nous qui ne sont pas bien sécurisés. Notre pays étant sécurisé, il y a en face de nous la zone des trois frontières qui est malheureusement le nid des malfrats des terroristes.». La délégation de députés est conduite par le député Bénoit Dègla, Président du Réseau des parlementaires béninois pour la lutte contre la criminalité transfrontalière, l’extrémisme violent et le terrorisme. et est composée des députés Orden Alladatin , Amavi Anani, Gildas Agonkan, Ernest Medewanou, Badirou Aguemon, Dubaï Katé , Domitien N’ouémé.