15 peaux de guib harnaché, c’est le butin que détenait le présumé trafiquant arrêté le jeudi 28 mai 2020 à Bohicon par les éléments de la Police Républicaine de Bohicon et ceux de l’inspection forestière du Zou, avec la collaboration technique de Aalf-Bénin. En effet, ce présumé trafiquant, était pris en flagrant délit. L’espèce qu’il a voulu commercialiser  est inscrite en annexe II de la loi 2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin. Etant une espèce protégée, nul n’a le droit de détenir ses trophées. L’article 153 de cette loi sanctionne d’une amende de 100.000 à 500.000F et/ou d’un emprisonnement de 3 mois à 3 ans quiconque détient des animaux sauvages sans permis requis et fait circuler des trophées ou des dépouilles sans certificat d’origine. L’article 154 de la même loi punit de 300.000 à 800.000F et/ou d’un emprisonnement de 6 mois à 5 ans quiconque importe, exporte, réexporte ou commercialise des animaux sauvages ou leurs trophées et dépouilles en dehors des cas permis. Pour les activistes, tous ceux qui enfreignent aux dispositions de la loi doivent être vraiment sanctionnés au regard de ces dispositions juridiques pour la sauvegarde de cet animal. La préservation de la biodiversité nécessite l’apport de tous. Il est souhaité  que, tous se joignent au  gouvernement et à l’Aalf-Benin du réseau Eagle (Eco Activists for Governance and Law Enforcement) pour barrer la route aux trafiquants qui déciment le patrimoine faunique.  Puisque, le   déclin des animaux sauvages est une perte énorme pour le Bénin et la sous-région.

Junior fatongninougbo