La cérémonie d’ouverture officielle de l’atelier technique régional d’auto-évaluation des autorités nationales de réglementation pharmaceutique a eu lieu le lundi 19 septembre 2022 à Cotonou. C’était en présence de la représentante résidente par intérim de l’Oms au Bénin, Dr Tania Bissouma-Ledjou et du Représentant du ministre de la santé, Dr Achille Batonon.

Consolider davantage les connaissances et pratiques sur les outils utilisés dans le domaine pharmaceutique. Ceci à travers un exercice d’autoévaluation pour guider les praticiens en pharmacie dans la démarche méthodologie recommandée. C’est le fort de l’atelier technique régional d’auto-évaluation des autorités nationales de réglementation pharmaceutique de 5 jours qui s’est ouvert le lundi 19 septembre à Cotonou. Aux dires de la représentante résidente par intérim de l’Oms au Bénin, Dr Tania Bissouma-Ledjou, les progrès vers la couverture sanitaire universelle, requiert un accès équitable aux produits médicaux sûrs. Pour garantir cet accès, les pays doivent nécessairement disposés des systèmes de réglementation fonctionnelle et efficace. A l’en croire à ce jour, l’Oms estime que seulement 8% des pays africains ont une capacité modérée des règlementations des médicaments   et que plus de 90% ont une capacité minimale voire nulle. Au regard de ces données, il est aisé de comprendre que le renforcement des capacités nationales demeurent toujours un défi sur le continent et en particulier dans les pays francophones. Pour palier donc ces insuffisances, l’Assemblée mondiale de la santé a adopté la résolution Wha 67.20 (2014) visant à renforcer les initiatives nationales et régionales des autorités de réglementation aux fins d’améliorer durablement les capacités des Anr dans Etats membres. Pour le représentant du ministre de la santé Dr Batonon Achille, la règlementation pharmaceutique intègre plusieurs activités complémentaires qui se renforcent mutuellement et qui visent toutes à promouvoir et à protéger la santé publique. En l’absence d’une réglementation pharmaceutique opérant, la mondialisation croissante du commerce des médicaments peut conduire à la prolifération des médicaments nocifs sur les marchés. Alors face à cet enjeu, le présent atelier vient à point nommé. Les résultats de cet atelier d’auto-évaluation permettront à chaque pays de mieux orienter ses efforts en matière d’appui technique et financier à apporter à son autorité de règlementation. Cet atelier qui a connu la participation des autorités en charge de la pharmacie au Bénin, Burundi, Comores, Madagascar, Mali, Mauritanie, et la République démocratique du Congo connaitra son épilogue le vendredi 23 septembre 2022.

Junior Fatongninougbo