Le deuxième conseil des ministres de l’alliance pour le biodigesteur en Afrique de l’ouest et du centre se tiendra à Cotonou, Bénin, à partir de ce 27 janvier 2023. Il s’agira d’intensifier la mise en place d’initiatives en faveur du développement de la technologie du biodigesteur dans les pays de la sous-région ouest africaine.
Junior fatongninougbo
L’Alliance pour le Biodigesteur en Afrique de l’Ouest et du Centre (Ab-Aoc) qui est une organisation sous-régionale qui regroupe huit pays va tenir son deuxième conseil des ministres au Bénin. Et ce à partir du 27 janvier prochain. Le principal objectif de ce conseil est d’intensifier la mise en place d’initiatives en faveur du développement de la technologie du biodigesteur dans les pays de la sous-région ouest africaine. C’est un cadre de coopération Sud-Sud qui est mu de la volonté de renforcer et de faciliter la mise en place de programmes nationaux de biodigesteurs dans les pays membres dans le but de renforcer la résilience des populations face au changement climatique.
Plusieurs défis restent à relever et feront l’objet de débat au cours du conseil des ministres. Il s’agit de finaliser le processus de recrutement pour avoir toute l’équipe du Secrétariat Exécutif en place ; disposer en 2023 d’un plan stratégique pluriannuel de développement assorti de plans d’actions; d’obtenir le retour du représentant du Togo au sein du Conseil d’Administration ; de renforcer les interactions entre le Pca et le Pcm par la mise en place d’un cadre d’échanges trimestriel sur les progrès réalisés, les difficultés rencontrées par le Secrétariat Exécutif et de convenir des mesures pour les lever ; de renforcer (aux plans matériel, financier et humain) les équipes des structures focales qui sont chargées de la coordination des dynamiques dans le secteur du biodigesteur au niveau de tous les pays membres.
Il est à noter que dans certains Etats membres, l’ensemble des responsabilités sont jusqu’à présent portées par le Point Focal ; de dissocier les fonctions d’Administrateurs et de Point Focal au niveau du Niger et du Sénégal et de relever le niveau de recouvrement des contributions des Etats membres de 51% à 100 % au plus tard le 30 avril de chaque année.
