Une initiative  en appui à la cantine scolaire dans l’arrondissement de Djoto, commune  de Klouékanmey.  Les femmes cuisinières de l’Ecole primaire publique Nigbogan en dehors de leur volontariat à préparer à manger  aux enfants, fabriquent des balais, les vendent et utilisent les revenus de cette activité génératrice  de revenus pour soutenir  la cantine scolaire de cette école.

La fabrication des balais traditionnels faits à base des feuilles de palmier. C’est avec cette activité génératrice  de revenus que les femmes cuisinières de de l’Ecole primaire publique Nigbogan dans  l’arrondissement de Djoto, commune   de Klouékanmey appuient la cantine  scolaire de cet établissement scolaire. En effet, ces femmes font partie de ces mamans qui veulent voir pérenniser le Programme gouvernemental des cantines scolaires au profil de l’école béninoise.  La fabrication des balais traditionnels  est  leur contribution pour le développement des cantines scolaires et la pérennisation de cette initiative gouvernementale. Les matins, les jours de classe, elles préparent, de façon volontaire et bénévolat, les  repas chauds de midi aux enfants de l’école. Elles reviennent dans l’après-midi, pour animer  dans l’enceinte de l’école, l’atelier  de fabrication de balais traditionnels  à base des feuilles de palmier. Elles se rendent toujours disponibles pour les deux activités au profil de la cantine scolaire. « Nous voulons que nos enfants continuent de manger à l’école chaque jour. C’est pourquoi nous travaillons ensemble pour soutenir notre cantine »  confie Adèle Tchéffou.  Des explications  données par le superviseur des cantines à Klouékanmey et Toviklin, Fabrice Houssou,   lorsque ces femmes  fabriquent les balais,  elles vont les vendre. Une partie des revenus est dégagée pour appuyer le fonctionnement de la  cantine.  La deuxième partie est utilisée  pour motiver les femmes engagées pour la cause des enfants et le développement de la cantine scolaire de l’Epp Nigbogan.  A l’instar du  président du comité de gestion de la cantine de l’Epp Nigbogan, Victor Howanou, Fabrice Houssou confirme l’engagement de ces femmes et de la communauté autour de la gestion de la cantine à Nigbogan.

Une solidarité agissante

Aux dires de M. Houssou, « Cette fabrication des  balais traditionnels a permis d’unifier les cuisinières autour des activités de la cantine et quand on les appelle à tout moment, elles sont présentes. L’Epp Nigbogan est une école particulière parce qu’ici la communauté est vraiment engagée ». Des témoignages faits par le Directeur de l’Epp Nigbogan Narcisse Baloguèdè, la cantine scolaire de son école ne souffre pas de la participation communautaire. «  A l’Epp Nigbogan, les femmes cuisinières, le  responsable de l’association des parents d’élèves et le président du comité de gestion de la cantine et le responsable de l’association des parents d’élèves sont tous mobilisés pour le bien  de la cantine scolaire. Chacun de ces gens apportent un de plus à la cantine.  Au moment où les femmes fabriquent des balais pour soutenir l’initiative gouvernementale, les hommes quant à eux  apportent des tomates, du piment, de l’eau au fonctionnement de la cantine », raconte le Directeur Baloguèdè qui rêve voir durer dans le temps et l’espace, cette solidarité de la communauté autour de la cantine  pour le bien des enfants. Si la cantine évolue bien, cela impacte forcement les activités pédagogiques de l’école. Et, c’est des résultats satisfaisants qu’on enregistre à la fin de l’année scolaire », ajoute-t-il.

Victorin Fassinou