La bonne gestion du gouvernement de la Rupture sauve le Bénin des pays à revenu faible. Depuis le 1er juillet 2020, il entre dans le boulevard des pays à revenu intermédiaire, selon un classement de la Banque Mondiale.

« Le revenu national brut par habitant du Bénin est passé de 870 dollars en 2018 à 1 250 dollars en 2019 ». C’est par cet espoir que le Bénin a fait un grand bond  économique. Il est dès lors classé parmi les pays à revenu intermédiaire, renseigne le dernier classement de la Banque mondiale. Selon la publication  de l’institution de Bretton Woods, la Banque mondiale répartit les économies du monde en quatre groupes : faible revenu, revenu intermédiaire de la tranche inférieure, revenu intermédiaire de la tranche supérieure et revenu élevé. Cette classification est actualisée chaque année le 1er juillet. Elle repose sur le Rnb par habitant de l’année précédente (2019 dans le cas présent) en dollars courants, selon la méthode dite « de l’Atlas » pour le lissage des fluctuations de taux de change. Pour ce, deux facteurs déterminent l’évolution de la classification des pays. Notamment le Rnb par habitant, qui évolue en fonction de la croissance du revenu du pays concerné, de l’inflation, des taux de change et de la démographie, sachant en outre qu’il peut aussi changer à la suite des révisions apportées aux données et aux méthodes de comptabilité nationale. « Pour que les seuils de classification des revenus restent fixes en termes réels, ils sont ajustés chaque année en fonction de l’inflation. Nous utilisons pour cela le déflateur du droit de tirage spécial (Dts), qui est une moyenne pondérée des déflateurs du Pib de la Chine, du Japon, du Royaume-Uni, des États-Unis et de la zone Euro » ; ainsi s’explique le second facteur déterminant pour la classification des pays. Selon la Banque Mondiale, dix économies ont changé de catégorie cette année. Parmi eux figure le Bénin dont les révisions des comptes nationaux ont joué un rôle important dans l’actualisation à la hausse. La preuve que l’économie béninoise semble bien se porter. Logiquement, la gestion du gouvernement de la Rupture est au top.

Gilles G. Gnimadi