La Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse 2021 ne  passera pas inaperçue au Bénin.  La cérémonie officielle marquant cette célébration  est prévue pour se dérouler dans la forêt privée de Tanvè-Djèhoué de Dah Fèliho  dans la commune d’Agbangnizoun. 

 «  » Restauration. Terres. Reprises » », Tel est le thème retenu cette année pour célébration de la journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse. La foret de Tanvè- Djèhoué dans la commune d’Agbangnizoun,  est le lieu retenu pour abriter l’événement au plan national,  universitaires, forestiers, naturalistes, hauts dignitaires set autres conservateurs  des merveilles de la nature vont se succéder au pupitre pour exposer et démontrer par l’exemple de Dah Feliho Patrice Privat Armand  que la restauration des terres dégradées favorise la résilience économique, la création d’emplois, l’augmentation des revenus et la sécurité alimentaire.  Comme l’expérience en cours dans la forêt de Tanvè- Djèhoué, il sera loisible de constater que la restauration des terres dégradées induit la sauvegarde de la biodiversité, et permet de piéger le carbone atmosphérique à l’origine du réchauffement  de la   planète.  Nul doute que experts et chercheurs trouveront dans l’initiative de Dah  Privat Feliho-Djèhoué, des pistes de réflexions nouvelles pour explorer des solutions réalistes de reconstruction plus écologique. La forêt Djèhoué est située dans la commune de Agbangnizoun, département du Zou.  Des terres saines pour reconstruire en mieux, comme par hasard met en lumière l’initiative  privée de Dah Fèliho de protéger et de promouvoir des essences rares comme le vène ( Pterocarpus erinaceus) et  le karité (  Vitellaria paradoxa) qui occupent 100ha.  A Tanvè-Djèhoue, on  retrouve  aussi quelques pieds de baobab ( Adansonia digitata ), du  néré ( Parkia biglobosa)  et autres essences forestières. Elle s’étend sur 200ha environ.  On y rencontre des essences forestières comme le vène ( Pterocarpus erinaceus) et  le karité (Vitellaria paradoxa) qui occupent 100ha. Environ 20ha sont occupées par le teck ( Tectona grandis). Il y a quelques mois, certaines  périphéries de cet écosystème forestier sont boisées de mangues ( Mangifera indica) de variété Kent. On y retrouve aussi quelques pieds de baobab ( Adansonia digitata de néré ( Parkia biglobosa)  et  plusieurs autres essences forestières.

Victorin Fassinou