L’arrondissement de Houédogli, sis dans la commune de Toviklin, a servi de cadre pour la cérémonie officielle de la 28ème édition de la journée internationale de lutte contre la désertification et la sécheresse. L’événement présidé par le Capitaine Célestin Wankpo, chef du cantonnement du Couffo, a eu lieu le mercredi 17 juin 2020.

Au terme des cinq journées statutaires (21 mars: journée internationale de la forêt ; 22 mai: journée internationale de la biodiversité biologique; 1er juin: journée nationale de l’arbre; 5 juin: journée mondiale de l’environnement ; 17 juin: journée  mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse) au cours desquelles des actions phares allant principalement dans le sens de la lutte contre la désertification dans le Couffo, 10024 espèces végétales, toutes catégories confondues, ont été mis en terre (en propension ou en linéaire) dont 650 espèces exotiques et autochtones mises en terre dans tout le département pour ainsi marquer la cérémonie officielle et ceci dans toutes les 6 communes. Très imbu dans les actions phares devant faire progresser le Couffo dans presque tous les domaines, Christophe Mègbédji, l’autorité départementale, n’est pas resté indifférent à ce geste. Il a invité les membres de la Conférence Administrative Départementale à mettre des plants en terre même si  c’est sur un lopin de terre. L’agriculture étant un maillon très dur dans la désertification, alors le capitaine Célestin Wankpo, chef du cantonnement du Couffo, a déclaré que » l’agriculture extensive dont font cas les populations par le biais de la culture itinérante sur brûlis, en est une actrice très dure. Pour endiguer le mal, il faut d’abord entretenir les arbres déjà plantés et que chacun s’engage à ne plus faire usage de la culture itinérante sur brûlis, éviter de mettre en mal le micro-climat, cesser de couper les espèces végétales qui n’arrivent pas à se reproduire rapidement puisqu’elles sont exposées à la disparition, a-t-il ajouté. En plus, il a souhaité qu’il faut agir sur le surpâturage, ce que le gouvernement central a déjà fait par la prise d’un décret responsable interdisant l’entrée sur le territoire béninois de tous les  transhumants étrangers: ce qui a, en grande partie, diminué les conflits entre agriculteurs et éleveurs. Enfin, la gestion judicieuse des eaux contribue également à la lutte contre la désertification et la sécheresse. Tout ceci n’est possible sans la sensibilisation par laquelle chaque citoyen puisse prendre conscience du mal.

Alphonse Koï