L’avant projet de loi portant prévention, prise en charge et élimination du Vih/Sida en République du Bénin était au cœur d’un atelier le mardi 06 juillet 2021 à Cotonou.  A cette occasion, les parties prenantes ont procédé  au réaménagement de ladite loi.

Boniface Kabla

Après plusieurs décennies de lutte contre l’épidémie du Vih/Sida, les Etats étaient conviés à réexaminer la législation pénale et le régime pénitentiaire pour qu’ils soient compatibles avec les cadres juridiques nationaux et les obligations internationales en matière de respect de droits de l’homme. A cet effet, le gouvernement béninois a jugé indispensable avec le soutien financier  du Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) pour une relecture complète et profonde des dispositions antérieures pour atteindre les objectifs.  Au cours de cet atelier, la Chargée de programme Genre, Droits humains et Vih/Sida du Pnud, Mme Joséphine Kanakin a fait savoir que les différents amendements qu’a connus le document de ladite loi, après les travaux du consultant mis à la disposition du Psls et l’appui des différents experts  ont amélioré  le document. Dans cette loi, plusieurs dispositions ont été améliorées, a dit le professeur  Flore Gangbo. Pour elle, ces dispositions les ont amenés à réaménager un certain nombre d’articles. Le professeur Flore Gangbo a également souligné qu’Il y a des groupes qui n’ont pas été intégrés et qui doivent faire aussi l’objet d’attention particulière. Donc ces groupes vont être intégrés dans la nouvelle loi. A cela, il faut ajouter les  différentes sanctions relatives à la transmission du Vih.