Le parti Union Progressiste s’est injecté du nouveau sang en procédant au renouvellement de ses instances. Désormais, 90 membres devraient conduire le Bureau politique et la Direction exécutive nationale de ce grand ensemble politique. Cette démarche a impressionné l’observateur de la vie sociopolitique, M. Marcel Nakpon. Dans une réflexion rendue publique le samedi 23 juillet 2022, le natif de la 24è circonscription électorale a émis quelques idées fortes sur différents points en ce qui concerne la nouvelle vie de ce parti du président Joseph Djogbénou. A l’en croire, il est nécessaire que les uns et les autres prennent conscience de l’enjeu. Il a salué le départ du président Bruno Amoussou et des deux autres coordonnateurs départementaux. Pour Marcel Nakpon, l’Up est une école. Lire ci-dessous ses observations et conseils à l’endroit de tous les citoyens béninois.
Observations et conseils au sujet du renouvellement des instances de l’Union Progressiste
Ce qui se passe à l’Union Progressiste (Up) est plus qu’une école. C’est le moment pour moi de féliciter le patriarche, Monsieur Bruno Amoussou de par son sursaut patriotique. Car de son acte, les autres tels que Messieurs Mathurin Coffi Nago et Antoine Idji Kolawolé ont facilement cédé leurs places à la jeunesse. C’est la preuve que L’Union Progressiste constitue un creuset d’avenir du développement social. C’est l’occasion pour moi, en ma qualité d’observateur de la vie sociopolitique d’inviter les uns et les autres à une véritable prise de conscience. Faut-il le souligner, ces trois têtes de pont politiques qui s’en vont de la charpente de l’Union Progressiste se sont sacrifiées au détriment de leurs intérêts personnels. C’est dire que leur départ représente un moyen pour la jeunesse de se repositionner politiquement afin de prendre en main leur destin. La question est de savoir : si la fin va-t-elle justifier les moyens ? Je mets dans la fin : est-ce que du trio moyennement jeune qui a remplacé le président Amoussou et les autres jusqu’au niveau des coordinations pourraient réussir à la consolidation des acquis de l’Union Progressiste ? Selon Jean-Jacques Rousseau : « Qui veut la fin aussi veut aussi les moyens et ces moyens sont inséparables de quelques risques ; même de quelques pertes. Au premier abord, tout homme a droit de risquer sa propre pour la conserver ». J’invite les uns et les autres à cerner de près l’idée de risque selon Rousseau, c’est d’abord le sens d’humilité qui en tout pousse à écouter même les fous dans la rue.