Plus rien ne peut encore entraver la candidature du président Patrice Talon à l’élection présidentielle de 2021. Le peuple béninois en a décidé avec ferveur. En témoignent les nombreux appels quotidiens qui suscitent sa candidature et la sortie des ministres de la Cour royale d’Abomey.

Le peuple est souverain, dit-on. C’est justement la raison pour laquelle, le Président Patrice Talon ne peut qu’accepter de rempiler pour un second mandat. Puisqu’il est astreint à la volonté du peuple. A toutes les occasions qui s’offrent à lui, ce peuple béninois, comme un refrain, réclame sa réélection. Il n’y a plus de jour où les trompettes ne soient embouchées pour un second mandat de la Rupture. Même si le compétiteur-né ne nourrit plus trop l’ambition d’exercer un deuxième quinquennat, aucune marge ne lui est encore possible. Puisque la pression est totale et s’accroît chaque jour. Pas plus tard que ce week-end, les gardiens de la tradition sont rentrés dans la danse. La Cour royale d’Abomey, sur la volonté du roi d’Abomey, sa majesté Dada Sagbadjou Glèlè, s’est manifestée. Par la voix de ses ministres, cette Cour royale a porté haut la voix des ancêtres qui ordonnent que le Président Patrice Talon accepte sa réélection pour un second mandat. La Reine mère, Ahantoun Dajan Agbangbé Adjahonon Akaba d’Abomey a été également saisie de cette information divine ce week-end. Pour elle, Talon doit poursuivre ses œuvres selon la volonté des mânes de nos ancêtres. Puisque, selon cette dernière, c’est Dieu et les mânes de nos ancêtres qui inspirent le chantre de la Rupture dans ses réalisations. Lesquelles réalisations hissent le Bénin au rang des pays où le mieux-être est garanti. Mieux, précédemment, des organisations des jeunes et d’autres mouvements politiques ou apolitiques n’ont manqué de vanter les mérites de la gestion de Patrice Talon. Et ce n’est pas fini. La liste s’accroît tous les jours. Hier, dimanche 9 août 2020, le parti dénommé « Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin  (Moele-Bénin) l’a désigné comme son candidat à l’élection présidentielle de 2021. Et ce, contre l’ambition du président du parti, Jacques Ayadji de se présenter aux élections. De toutes les façons, à l’analyse de la montée vertigineuse des sollicitations de sa candidature, Patrice Talon n’a d’autre choix que de dire « oui » pour un second mandat.

Gilles G. Gnimadi