Il s’est ténu ce mardi 23 mai 2023 au siège de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), la signature de protocole d’accord entre le Projet de sédentarisation des troupeaux de ruminants (ProSeR) et les communes impactées par les actions du projet et la remise officielle des attestations de détention coutumière aux éleveurs individuels.
Afin de trouver la solution adéquate à la transhumance et d’améliorer la croissance économique, le gouvernement du Bénin a initié avec la Banque de l’Afrique de l’Ouest pour le Développement (BOAD) le Projet de sédentarisation des troupeaux de ruminants (ProSeR).
Dans le cadre de ce projet, 46 Communes impactées ont signé un protocole d’accord ce mardi afin d’accompagner la sédentarisation du secteur des éleveurs. Aussi une dizaine d’éleveurs ont reçu des attestations de détentions coutumières individuels pour mieux apporter leur partition. Et ce à travers une cérémonie fort et simple. A l’ouverture de cette cérémonie plein d’engagement, la coordonnatrice du ProSeR, Roukayath Chabi Toko a indiqué que ce projet permettra la rationalisation de la gestion de l’espace pastorale, d’améliorer la productivité et la production végétale des ruminants et d’assurer la mise en place des produits d’élevage. Quant au préfet du département de l’Atlantique, Jean Claude Codjia, la présente cérémonie constitue un socle pour le démarrage des activités de ce projet majeur et la classification des conflits entre éleveurs et agriculteurs.Avant de déclarer ouvertes ces activités, le Directeur de cabinet du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche représentant son ministre, Dossa Aguemon a estimé que la problématique de la transhumance est complexe. Pour lui, cette activité est un partenariat qui « nous réunis pour accompagner les communes dans la délivrance des attestations de détentions coutumières individuels aux éleveurs». «Le devoir de la démarche qui se concrétise aujourd’hui sera éclore sur l’ensemble du territoire national. Notons que dans le cadre de la rationalisation de la gestion de l’espace pastorale, il est prévu au titre de la première phase du projet, la sécurisation foncière des terres. Notamment 1370 éleveurs bénéficieront de 13700 hectares à raison de 10 hectares par éleveurs individuels.
J.F

