Uniquement consacrée à l’année scolaire et universitaire 2021-2022, la première session ordinaire de la commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives a été ouverte le vendredi 10 septembre 2021 à l’Infosec de Cotonou. Au finish, le gouvernement et les syndicats ont trouvé un terrain d’entente.

Gilles G. Gnimadi

Année scolaire et universitaire 2021-2022 sera également apaisée. Le gouvernement et les responsables des centrales et confédérations syndicales, avec la participation des organisations patronales, ont trouvé le terrain d’entente vendredi dernier. Et ce, au cours de la première session ordinaire de la commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives. Cette première rencontre est axée sur trois points essentiels à l’ordre du jour. Notamment les diligences effectives dans le cadre de la préparation de la rentrée scolaire et universitaire 2021-2022;  l’examen des doléances des travailleurs reçues à l’occasion de la fête du travail le 1er mai 2021 et les questions diverses.

A l’ouverture des travaux, précédée de l’observation d’une minute de silence en mémoire du grand syndicaliste qui s’est récemment éteint,  Dieudonné Lokossou, le président de la commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives, Abdoulaye Bio Tchané s’est réjoui de la nouvelle configuration tripartite de la commission qui permettra, selon lui, de dynamiser les travaux au sein de ladite commission. « Le Gouvernement voudrait compter sur l’engagement des responsables syndicaux et des organisations d’employeurs à travers les actions de sensibilisation et de formation en faveur des travailleurs afin qu’ils se convainquent de se faire vacciner contre la Covid-19 et observent les mesures barrières pour limiter la propagation du virus », a-t-il indiqué après avoir rassuré que le gouvernement continue de renforcer la mise en œuvre des mesures idoines afin de réduire les effets néfastes de cette pandémie qui développe ses formes graves en ces périodes-ci.

Abordant l’ordre du jour,  le ministre du Développement et de l’action gouvernementale, a reconnu  aux responsables syndicaux leurs mérites de contribuer à une année scolaire et universitaire 2020-2021 apaisée et réussie avec un fort taux d’admission des différents examens. Il a ensuite précisé que le gouvernement a placé au cœur de ses réformes institutionnelles, économiques et financières, les préoccupations sociales des populations dans tous les secteurs d’activités. Pour ce, il a rassuré les syndicalistes que les revendications pertinentes des travailleurs qui ne sont pas encore satisfaites, le seront progressivement en lien avec les ressources de l’État disponibles.

Les assurances de la ministre Mathys

« La rentrée scolaire aura bel et bien lieu le 20 septembre 2021 car on ne peut pas arrêter le cours de la vie à cause de cette pandémie. Nous avons déjà perdu assez de temps pour prendre des mesures afin de limiter la propagation », a rassuré  le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys à la sortie de la rencontre. Pour elle, cette assise a permis aux ministres du secteur de l’éducation d’exposer aux partenaires sociaux, toutes les dispositions, matérielles, financières et sanitaires prises pour une bonne rentrée des classes. Aussi, a-t-elle rassuré que les ressources financières ont été mise en place qu’il s’agisse des subventions, des primes de rentrée. Les infrastructures scolaires ont connu des réhabilitations même si quelques problèmes vont être résolus d’ici là, a fait savoir la ministre de la fonction publique. Quant aux mesures prises contre la Covid-19  dans les milieux d’apprentissages, elle a indiqué que le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin a rassuré les partenaires sociaux de la bonne foi et de la pertinence des dernières mesures prises par le gouvernement pour faire face à la pandémie du Coronavirus au Bénin surtout en milieu scolaire.

Cstb pour défaut de pass vaccinal

A cette rencontre tripartite étaient conviées toutes les trois centrales et confédérations syndicales les plus représentatives au Bénin que sont la Cstb, la Csa et la Cosi. Pour défaut du pass vaccinal, le Secrétaire général de la Cstb, Nagnimi Kassa Mampo n’a pas pu participer à la rencontre. Ainsi, seuls les secrétaires généraux Anselme Amoussou de la Csa-Bénin et Noël Chadaré de la Cosi-Bénin ont eu accès à  la salle qui a abrité cette première session ordinaire de la commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives. Les représentants des Organisations patronales étaient tous présents.