Des journalistes ont reçu une formation hier, mardi 18 janvier 2021 à l’école doctorale pluridisciplinaire de l’université d’Abomey –Calavi. Ladite formation  a été animée par le  directeur du Laboratoire  de boologie et de l’intégral du développement ( LaBooID), professeur Raymond  Assogba . Et ce, dans le cadre du colloque international sur le thème : « Le vodùn dans un monde en mutation : de la prétention cartésienne à la rationalité mantique ».

Gilles G. Gnimadi

Le français n’étant pas la langue du vodùn ne peut parler de la religion endogène. Mais peut exprimer les réalités du vodùn. Conscient de cette réalité, le Laboratoire  de Boologie et de l’Intégral du Développement ( LaBooID) a donné quelques rudiments aux professionnels des médias en étroite collaboration avec l’école doctorale pluridisciplinaire (Edp-Ecd) de l’université d’Abomey-Calavi. Selon les explications et les argumentaires du professeur Raymond Assogba, le journaliste doit faire attention à l’usage des mots. Puisque le Français ne peut qu’exposer les réalités du vodùn . Pour lui, les journalistes que nous sommes, doivent mieux appréhender le champ lexical du vodùn. Ce qui permettra d’utiliser les mots adéquats à la réalité du vodùn et de ses spécificités.

Aux dires du directeur du Laboratoire  de Boologie et de l’Intégral du Développement ( LaBooID), le vodùn renaît et s’impose à nous malgré les efforts de l’église à le tuer. C’est pourquoi, il a souhaité d’éviter d’être complice à travers les mots qu’ils nous font souvent employer comme le « Charlatan, le fétiche, fidèle de la tradition et autres… ».

Aussi, a-t-il dit la vérité, les autres religions parlent de l’amour alors que le vodùn pratique la religion.