Invité sur le club de l’économiste, ce jeudi 11 février 2021, le président de la Confédération nationale des employeurs du Bénin (Coneb), Albin Fèliho a reconnu les efforts du gouvernement de la Rupture en ce qui concerne le programme spécial d’insertion de 2000 jeunes diplômés dans l’emploi. Il a également apprécié la gestion des mesures d’atténuation des difficultés des entreprises relatives à la Covid -19.

                                              

Le programme spécial d’insertion de 2000 jeunes diplômés dans l’emploi. Ce programme a reçu l’appréciation de la Confédération des employeurs du Bénin (Coneb)), selon le président Albin Fèliho. Ce programme a été d’ailleurs accompagné par   la Confédération puisqu’elle était associée. De surcroît, il a avoué que la Coneb est toujours associée à chaque phase d’embauchage. Ce qui enchante le plus le président Albin Fèliho c’est le personnel qualifié que l’Etat met à la disposition des entreprises. A  ses dires, on donne gratuitement pendant un an aux entreprises de bonnes compétences qu’elles ne peuvent recruter pour  faute de moyens financiers. « Nous sommes dans les petites et moyennes entreprises, l’élément est très compétent mais n’est pas recruté par  une entreprise. On lui dit d’aller renforcer la compétence de la personne de telle entreprise. Mais l’Etat paie le salaire. En ce moment l’entreprise bénéficie d’une compétence avérée sans rien débourser pendant un an. » A-t-il illustré.

Du bon cœur du gouvernement de la Rupture

Trois de loyer, trois mois de paiement de factures d’électricité et eau, trois mois de paiement de 70% des salaires des employés. Ce sont entre autre les mesures du gouvernement de la Rupture au profit des entreprises pour l’atténuation des affres de la Covid-19. Ces mesures sont mieux que rien, ainsi apprécie le président de la Confédération nationale des employeurs du Bénin (Coneb), Albin Fèliho. Mais il a relevé que le processus dans sa mise  en œuvre a pénalisé plusieurs d’entreprises notamment les justificatifs demandés par  l’Etat. Pour lui, il a été difficile pour les employeurs de prouver certaines pièces. Notamment les factures de l’électricité et de l’eau. Puisque, fait-il savoir, ces factures sont émises au nom des propriétaires de la maison qui abritent le service et non au nom de l’entreprise. L’autre difficulté des entreprises est relative au personnel. Il a indiqué que les entreprises étaient dans l’incapacité de prouver les agents qui n’ont  pas encore déclaré. Mais, il a rassuré que les loyers ont été prise en compte par  l’Etat à travers les mesures d’atténuation de la Covid-19 sans protocole. Malheureusement, a-t-il souligné, beaucoup d’entreprises n’y avaient pas cru et ont refusé de se faire enregistrer. D’où elles n’ont pas pu bénéficier de ses appuis.

Il a également abordé plusieurs autres sujets avant d’inviter la classe politique à la maturité au détriment de leurs égos afin que la paix règne au Bénin pour le bonheur de tous et notamment de celui des entreprises béninoises.

Gilles G. Gnimadi